Fin du voyage en Kabylie avec le retour de Djidjelli par la même corniche Kabyle de Djidjelli à Bougie (J'ai volontairement laissé des photos différentes des mêmes endroits pris à l'aller et pris au retour avec les textes ad hoc) avant d'emprunter la vallée de la Soummam pour revenir à Alger (Boumerdès-Rocher Noir) en passant par le Tombeau de la Neige près d'El-Kseur, Sidi-Aïch, détour par Seddouk, Maillot, Bouira et les Gorges de Palestro (Aller sur la page complémentaire "Bougie-Djidjelli").

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Première partie, de Djidjelli à Bougie. Les lieux sont déjà décrits dans la page "Bougie-Djidjelli": Djidjelli, Cavallo-el-Aouane, la Baie des Aftis, la crique repérée à l'aller pour une baignade sublime, la Baie de Taza, la Baie de Dar-El-Oued, les singes Magot, Ziama-Mansouriah, La déviation de Ziama à Melbou, la Baie des Anglais, Cap-Aokas, Tichy, et pour finir, quelques photos de l'université de Bougie.

Deuxième partie, de Bougie à Boumerdès, par la même route qu'en septembre 2005 (Photos et textes complémentaires de 2005), excepté le détour par M'Zita (Imazithen). La première photo fut prise en 2005; 7 ans plus tard, nous nous arrêtons pour voir de plus près le "Tombeau de la neige" enfoui dans la végétation. Ce monument fut élevé en 1904 en souvenir des 1.200 soldats de la colonne Bosquet, morts dans une tourmente de neige en février 1852. La route évitant El-Kseur (10.320 habitants en 1960, dont 214 européens (410 en 1948!)), nous arrivâmes à Sidi-Aïch (Chef-lieu de la commune mixte de la Soummam avant 1954, 7.328 habitants en 1960, dont 208 européens) à l'église encore visible. Nous quittâmes momentanément la vallée de la Soummam, pour passer par Seddouk (6.467 habitants en 1960, dont 36 européens (116 en 1936)) en Petite Kabylie, avec partout des nids de cigognes. Après avoir franchi de nouveau l'oued Soummam, c'est Akbou (14.966 habitants en 1960, dont 305 européens (513 en 1936!)). Entre la ville et l'oued Soummam, sur la pente du piton d'Akbou, se trouvent les ruines d'un mausolée romain de forme carrée, coiffé d'une pyramide. En amont d'Akbou, l'oued Soummam est divisé entre l'oued Sahel et l'oued Bou-sellam, et les vallées sont couvertes d'oliviers. Après Tazmalt (7.797 habitants en 1960, dont 51 européens (304 en 1954)), les vues sont magnifiques sur le Djurdjura et le Lalla-Kredidja (2.308 m.), et cela jusqu'à Bouira. Nous déjeunâmes à Raffour, près de Maillot (M'Chedallah, chef-lieu de la commune mixte de Beni-Mansour avant 1954, centre de colonisation créé en 1880, 13.807 habitants en 1960, dont 155 européens (207 en 1954)), avant d'acheter des poteries et de la vaisselle kabyles à El-Adjiba (8.380 habitants en 1960 dont 46 européens). Nous empruntâmes ensuite l'autoroute (Avec de belles surprises comme ces marchands installés sur les bandes d'arrêt d'urgence...), passant au large d'El-Esnam (4.794 habitants en 1960, dont 59 européens), de Bouira (31.264 habitants en 1960, dont 1.217 européens) et de Thiers (Kadiria, 7.184 habitants en 1960, dont 46 européens), jusqu'à Palestro (Lakhdaria, chef-lieu de la commune mixte de Palestro avant 1954, 20.538 habitants en 1960, dont 361 européens (536 en 1936)). Pour regagner Boumerdès, nous prîmes donc par les Gorges de Palestro, longues de 4 km., entaillées par l'oued Isser, à l'ouest du massif de Beni-Khalfoun. Une route à 4 voies nous fit éviter Ménerville (Thenia, 11.025 habitants en 1960, dont 1.957 européens (2.512 en 1948)), et après la traversée de Bellefontaine (Tidjelabine: 7.188 habitants en 1960, dont 177 européens (260 en 1954)), nous étions à Boumerdès.