Grande Kabylie 1/4
de Ménerville à Tizi-Ouzou, des Ouadhias aux Beni-Yenni, et le Djurdjura.
Nous voici partis ce 2 septembre 2005 pour un périple de trois jours en Grande Kabylie, avec Rabih et l'un de ses collègues, Tarik, dont les parents habitent Taourirt-Amokrane, près de Fort-National, où nous passerons la première nuit. Auparavant nous avions visité successivement Tizi-Ouzou, les Ouadhias, Ouacif pour nous rapprocher du massif du Djurdjura, les villages des Beni-Yenni, Michelet, Icherridene et Fort-National. La seconde journée nous mena, après avoir laissé Tarik près de Tizi-Ouzou, à Bougie en passant par Azazga, la forêt de Yakouren, Port-Gueydon et la côte. Après une nuit à Bougie, le retour s'effectua par le sud, après une courte incursion en Petite Kabylie dans le village de Rabih, par Bouira et les gorges de Palestro.
Suite du voyage: "Grande Kabylie 2/4" ou retour à la page de garde du site.
Première série de photos prises le 2 septembre, du départ à peu avant Michelet.
Menerville (Thenia): créée en 1873 sur le défilé qui est le seul passage conduisant de la Mitidja à la Kabylie. La quatre voie évite maintenant le centre de la localité. 12.749 habitants en 1954, dont 2.111 européens (16,56%).
Après la Préfecture, nous quittons la nationale de Bougie pour grimper aux Ouadhias en longeant le réservoir créé par le barrage de Taksebt sur l'Oued Aïssi, puis cet oued. Les Ouadhias ont longtemps fait partie de la commune mixte de Fort-National. Cette localité avait 7.391 habitants en 1954, dont 79 européens (1,07%).
la répression dans cette magnifique contrée rebelle à l'arabisation et à l'islamisation. Sauf exception, les indications en arabe sont peinturlurées, et tout est écrit en kabyle et en français. Les coutumes sont ici très vivaces, et la très belle tenue traditionnelle des femmes, le tablier ou Fouta, n'est pas pour le folklore.