Après être allé au Balcon Saint-Raphaël et à El-Biar (Voir commentaires), je redescends, toujours à pied, par l'avenue de Bourmont, en haut de la Casbah. Après avoir photographié la Forteresse et l'église Sainte-Croix, je m'engage dans les ruelles de la Casbah (cliquer sur le plan pour voir mes itinéraires) par la rue des Pythieuses pour rejoindre, par la rue Annibal et la rue de la Casbah, la rue Sidi-Ramdan et sa mosquée. Assez vite un policier en civil me rejoint pour m'accompagner, craignant pour ma sécurité. Il me raccompagne place d'Estrées. Je décide néanmoins de revenir dans la Casbah pour prendre des photos des rues que je possède en cartes postales: Rue des Sarrasins, rue Ben-Ali, du Sphinx, N'Fissa, des Abencerages, des Pyramides, et revoir le Cimetière des Princesses comme en 2004. Une personne me rejoint, un guide au repos, pour me sécuriser; il me commente gracieusement les lieux et me fait visiter quelques échoppes (sans pouvoir rien acheter sur place), puis me raccompagne boulevard de la Victoire. Après quelques photos en haut du boulevard Gambetta, je décide malgré tout de revenir dans la Casbah photographier la rue du Rempart-Médée, la rue Porte-Neuve, la rue Kléber et sa fontaine. C'est en arrivant sur la placette au-dessus de la rue Marengo, à quelques marches de la foule, que je fus agressé par trois jeunes (croix rouge sur le plan): Rappel du commentaire déjà écrit: "C'est tout. Vous ne verrez pas mes photos d'El-Biar, ni une grande partie de celles de la Casbah. Agressé par trois jeunes, j'ai "perdu" momentanément mon appareil photo. Grâce à un formidable élan des habitants de la Casbah, j'ai pu être secouru, dépanné, réconforté, et j'ai retrouvé miraculeusement mon appareil (et mon sac à dos). Beaucoup de photos avaient été effacées entre temps. Un logiciel a permis d'en récupérer un certain nombre, mais pas toutes. Dommage. On m'avait bien prévenu, raccompagné deux fois hors du quartier, mais à la fin de ma troisième incursion, toujours seul, il fallait bien que cela arrive! Qui ne tente rien n'a rien; mais là j'ai vraiment tenté le diable. Encore merci aux habitants de ce quartier, à Abderrezak Boukersi, et au soutien de la famille de Rabih." Des photos effacées peuvent donc être restaurées, mais j'aurai du changer de carte immédiatement pour retrouver la totalité des photos prises ce jour là. Le manque d'expérience; mais on ne se fait pas agresser tous les jours, ici ou en France. Et je reste persuadé qu'en France je n'aurai retrouvé ni appareil, ni sac à dos!

Voilà donc les photos restaurées en rentrant chez moi (Le fils de Rabih fit un essai avec un autre logiciel qui ne donna rien mais cela me permit de savoir que c'était possible et de tenter l'expérience en rentrant ici; merci Hamza!). J'ai rajouté une vue de 2004 du Cimetière des Princesses, et quelques cartes postales. Le reportage complet comparatif des rues actuelles avec mes vieilles cartes sera pour une autre année! J'espère que la Casbah ne se sera pas dégradée davantage, surtout par l'effondrement des maisons (problème de l'eau, des tremblements de terre...). Et je devrais aussi revenir à El-Biar!

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