Le 2 septembre 2012 je visitai le Jardin d'Essai. En 2007, lors de mon dernier séjour à Alger, il était toujours fermé, encore en travaux après des décennies d'abandon.
Lorsque nous nous présentâmes à l'entrée, ce fut pour constater que c'était jour de fermeture hebdomadaire. Après un court entretien de Rabih avec les gardiens, ceux-ci nous autorisèrent à y pénétrer, au grand dam de la foule qui s'amassait, et un peu de gêne quand même pour ma soeur et moi. Mais la gentillesse des algériens à notre égard, anciens de "Là-bas", est sans borne, et encore merci à eux de nous avoir permis de déambuler dans ce jardin magnifiquement remis en état, sans la foule quotidienne. Le Jardin rien que pour nous, quel rêve!
Je ne vais rien inventer sur ce Jardin, classé quatrième plus beau jardin botanique du monde, avec plus de 3000 espèces différentes. Je préfère transcrire le texte des "Guides Bleus" de 1955: "Créé en 1832, il s'appelait alors Jardin du Hamma et comprenait 5 hectares seulement. En 1837, sa superficie fut portée à 18 hectares, puis il passe rapidement à 23 hectares et, en 1827, à 58 hectares; il atteint maintenant 62 hectares. Concédé d'abord à la Compagnie algérienne, il a été repris en 1913 par le Gouvernement général, qui y a organisé une école d'horticulture et une école ménagère agricole en 1918. D'importants aménagements, depuis 1920, ont augmenté ce premier parc d'un jardin français, dessiné par l'architecte Régnier; Il est dominé par la grande terrasse et occupe en cinq plans successifs la partie comprise entre la rue de Lyon et la rue Sadi-Carnot. ..... C'est à la fois une admirable promenade, qui compte 20 kilomètres d'allées, une pépinière pour la production et la diffusion des végétaux indigènes, un jardin scientifique et d'acclimatation pour les végétaux exotiques. ..... La partie plane est affectée à la culture des plantes de pépinières et celles qui présentent un intérêt horticole. En y pénétrant, on aborde les parterres du jardin français, qui occupe toute la face N.-O., sur 7 hectares de superficie. Il est séparé de l'ancien jardin par l'allée des Platanes, perpendiculaire à la route, comme l'allée des Dracoenas et l'allée des Ficus, coupées elles-mêmes de nombreuses allées parallèles à la route, dont les deux principales sont l'allée des Bambous (spécimens gigantesques) et l'allée des Palmiers (Chamoerops et Phoenix), plantée en 1847".
Sur le plan (qui s'ouvre dans une nouvelle fenêtre) vous pourrez suivre notre parcours. La visite de deux heures fut bien trop courte pour tout voir, comme le Jardin anglais ou l'allée des Ficus. Le premier tableau ci-dessous est réservé aux cartes et photos du Jardin, essentiellement "français". Les deux derniers tableaux ci-dessous sont réservés au parc zoologique.