

Sont regroupées ici mes photos de 2004 (Mes photos classiques et quelques photos numériques de Rabih) prises le lendemain de mon arrivée, le mardi 8 juin 2004, et prises le surlendemain, le jeudi 10 juin 2004. Mes accompagnateurs, Rabih le 10 (Tipaza, Cherchell), ou son frère Hachemi le 8 (Palm-Beach, Bérard), furent heureux de me faire retrouver des lieux que j'avais gardés en mémoire: Sidi-Ferruch et Palm-Beach, la cascade de Bérard, les ruines de Tipaza. De part et d'autre, deux extraits de cartes Michelin de la région parcourue (Cliquer sur la carte pour la visionner dans une nouvelle fenêtre), ainsi qu'une carte récente. J'ai souvent associé certaines de mes cartes postales avec les photos correspondantes lorsque le comparatif est intéressant.
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Première série de photos: De Saint-Eugène à Bou-Haroun. Je reviendrai faire Saint-Eugène à pied en 2007: Voir "mes photos de Saint-Eugène de 2007". Et aussi à Guyotville, Bérard et Bou-Haroun: Voir "mes photos de la côte Ouest en 2007". En 2004 je fus donc accompagné, ce 8 juin, par Hachemi, frère de Rabih.
- Après Saint-Eugène, arrêt aux Deux-Moulins, pour photographier le Chateau du Baron De Vialar qui l'avait cédé à la commune pour en faire une école. Triste spectacle que ce "Chateau" abandonné, ouvert aux vents, seul vestige de ce quartier rasé tout autour.
- Regard nostalgique sur les îlots de la Pointe Pescade et le Casino de la Corniche, qui fut fermé après le terrible attentat du dimanche de Pentecôte, le 9 juin 1957, faisant 9 morts et 85 blessés.
- Arrêt à La Madrague: Pointe-Pescade, Baïnem, Guyotville, Staouéli ou Sidi-Ferruch sont méconnaissables tant on y a construit. Partout le terrain libre est bâti, et les hauteurs sont contellées de grands immeubles. La Madrague n'a pas échappé à cette débauche de constructions. Une partie de la plage, qui faisait notre bonheur, a disparu sous les blocs de béton. Tout juste reconnaît-on quelques maisons au-delà de la jetée.
- Sidi-Ferruch: Nouvelle station balnéaire de Moretti réalisée en 1966-1967 par Fernand Pouillon, qui s'inspira de l'architecture traditionnelle.
- Palm-Beach: La forêt de pins où l'on venait pique niquer tout près des plages, n'est plus accessible. Partout ce ne sont que murs, barrières, tôles, grillages, réservant l'accès à l'armée, à des colonies de vacances ou à des privilégiés. Tout le bord de mer est construit. Ne reste que le souvenir, le bruit des vagues, les senteurs des pins et de la mer.
- Bérard: Pour me souvenir de la cascade qui fut plus abondante qu'aujourd'hui.
- Bou-Haroun: Pour arpenter les quais du petit port de pêche puis déjeuner en terrasse dans une ambiance très marseillaise. Repas divin à base de sardines grillées au moelleux et au goût inimitables; poivrons marinés à l'huile d'olive et à l'ail, à saucer avec un excellent pain en galette; crevettes grillées; le tout arrosé de la "véritable Selecto", délicieuse boisson à la pomme et au caramel, au goût retrouvé.
Deuxième série de photos: Tipaza, ses environs, et la côte Turquoise. Je reviendrai également au Tombeau de la Chrétienne et à Tipaza en 2007, pour une visite plus accomplie et dans de meilleures conditions de temps et de matériel: Voir mes photos (et textes) de "Tipaza 1" et "Tipaza 2". Contairement aux indications sur les photos, nous sommes bien passés en ces lieux, ainsi qu'à Cherchell, le 10 juin 2004, et non le 8 (Po! Po! Po! la purée des os du copier-coller).
- Quelques vues de la Mitidja occidentale, autour de Montebello. On y retrouve des anciens grands domaines, et on peut y admirer les cigognes.
- Tombeau de la Chrétienne: Hélas dans les nuages; mais pour mes amis, ce fut leur premier retour en ces lieux après les terribles années noires du terrorisme islamiste. Un an plus tôt, nous n'aurions pas fait ce détour, c'était encore trop dangereux. Aujourd'hui cette étape est devenue banale, comme celle de Tipaza
- Tipaza: Avec Rabih et Nasser, universitaire d'Orléansville, nous y retrouvons Mohamed, qui fut maire de Marengo avant que le FIS ne lui prenne la place. Mais l'entrée des ruines est fermée, aussi nous gagnons Cherchell par la corniche du Chenoua. Petit à petit le temps va s'éclaircir et la Grande Bleue retrouver toutes ses couleurs.